• Le nucléaire et les enfants

    Des études sont menées afin de mettre en évidence des taux plus élevés de cancers, leucémies, etc.. autour des centrales nucléaires.. 

    https://www.google.fr/#q=Etudes+men%C3%A9es+autour+des+centrales+nucl%C3%A9aires

    https://www.google.fr/#q=Etudes+suisses+et+allemandes+autour+des+centrales+nucl%C3%A9aires

    Il ne fait aucun doute que si le nucléaire est dangereux pour l'ensemble de l'humanité,  il l'est d'autant plus pour les enfants. En effet, ceux-ci, avant même de voir le jour, sont des cibles privilégiées de la radioactivité. De nombreuses recherches, hélas souvent étouffées par la nucléocrature, démontrent aisément
    les désordres causés sur les mécanismes du système biologique des enfants.  Induction de dommages à l'ADN, aberrations chromosomiques et mutations,  alors qu'ils sont en plein développement.
    Il serait intéressant de connaître avec exactitude le degré de contamination des exploitants des réacteurs nucléaires.
    Si la technologie nucléaire a amorcé son déclin, il n'en restera pas moins des conséquences dramatiques de ces quelques décennies d'exploitation mortifère.
    Gaulois.

    Les leucémies des enfants sont plus nombreuses autour des centrales nucléaires: 3 études concordantes

    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/les-leucemies-des-enfants-sont-plus-nombreuses-autour-des-centrales-nucleaires-3-etudes-concordantes/ 


    Une étude allemande
    18 mai 2015
    a été présentée le 28 Août 2010 au congrès mondial de l’IPPNW (Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire)à Bâle le 28 Août 2010
    L’étude avait été initiée par le ministère de l’environnement allemand.
    le Pr Wolfgang Hoffmann est professeur d’épidémiologie en soins de santé et santé communautaire, ainsi que directeur de l’Institut pour la médecine communautaire à l’École de médecine de l’université Ernst-Moritz-Arndt à Greifswald en Allemagne. Ses thèmes de recherche portent sur l’épidémiologie des facteurs de risques environnementaux, l’épidémiologie des soins de santé, de nouveaux concepts de soins de santé et de prévention, l’épidémiologie des maladies chroniques et les méthodes épidémiologiques.
    Le Pr Hoffmann a fait partie pendant 6 ans du comité d’experts qui ont mené l’étude KIKK, lancée en Allemagne en 2002.
    Le but de cette étude était de régler la question, donc de faire la meilleure étude possible sur le problème de la leucémie infantile autour des centrales nucléaires allemandes.
    Le Pr Hoffmann a présenté cette étude qui montre sans doute possible que plus on s’approche de n’importe quelle centrale nucléaire allemande en exploitation commerciale normale, plus les cas de leucémie infantile chez les enfants de 0 à 5 ans augmentent parmi les résidents.

    En rouge les cas d’enfants atteints de leucémie. – En vert les cas témoins
    Une analyse détaillée de ce graphique en anglais
    KNA a traduit et sous-titré la video de la conférence en français: cliquer ici
    Le texte de la conférence en français (traduction par Odile Girard (http://www.fukushima-is-still-news.com/) et KNA (http://kna-blog.blogspot.fr/)
    D’après-vous, peut-on imaginer que ce fait indiscutable n’existe qu’en Allemagne ?
    Une étude anglaise
    En 2014, le biologiste anglais Ian Fairlie a confirmé les résultats de cette étude, je vous invite à lire la traduction française de son article:
    Leucémies des enfants : leur augmentation autour des centrales nucléaires est confirmée
    La conclusion de Ian Fairlie
    Mon explication‭ ‬met en cause les rayonnements:
    ‭- ‬Elle repose sur la principale constatation de l‭’‬étude KIKK:‭ ‬la multiplication des cas de leucémies des nourrissons et des enfants est étroitement associée avec la proximité des cheminées des‭ ‬centrales nucléaires.
    – Elle repose aussi sur l‭’‬observation du KIKK que les cancers solides en augmentation étaient pour la plupart‭ «‬embryonnaires‭»‬; c‭’‬est à dire que les bébés naissent soit avec des‭ ‬cancers solides,‭ ‬soit avec des tissus pré-cancéreux qui,‭ ‬après la naissance,‭ ‬se développent en tumeurs à part entière‭; ‬c‭’‬est ce qui se passe également avec la leucémie.

    L‭’‬augmentation du nombre de leucémies observées par l‭’‬étude KIKK et de nombreuses autres études peut être‭ ‬dûe à‭ ‬l‭’‬exposition de‭ l‭’‬embryon ou du foetus‭ «‬in utero‭»‬ aux‭ ‬radionucléides incorporés par la mère à partir‭ des ‬émissions radioactives des centrales nucléaires.
    ‬De très grands pics d‭’‬émissions par les centrales nucléaires pourraient produire un clone pré-leucémique‭; ‬et après la naissance un deuxième pic de radiations pourrait transformer quelques uns de ces clones en cellules entièrement cancéreuses.
    ‬Les bébés concernés naissent pré-leucémiques‭ (‬ce qui est invisible‭) ‬et les leucémies complètes ne sont diagnostiquées qu‭’‬au cours des premières années après la naissance.
    Note : Les émissions de produits radioactifs par les centrales ne sont pas réguliers. Il y a des pics notamment pendant les opérations d’entretien. D’autre part, l’industrie ne sait pas confiner le Tritium (hydrogène radioactif) produit; il est donc rejeté dans l’environnement sous couvert des « autorisations de rejets »
    Et en France ?
    L’étude Géocap a été publiée en 2012, dans un document malheureusement en anglais: « Childhood leukemia around French nuclear power plants – The Geocap study, 2002–2007″
    Elle a été menée par l’INSERM, l’IRSN, Le registre national des cancers du sang de l’enfant, l’Université Paris sud.
    Voir l’étude française en anglais
    Sans surprise, les résultats confirment l’excès de cas de leucémies infantiles à proximité des centrales françaises.
    Et sans surprise non plus, l’étude conclut « Dans l’ensemble, les résultats suggèrent un excès de risque potentiel sur 2002-2007 qui pourraient être dus à des facteurs inconnus liés à la proximité des centrales nucléaires »
    Elle propose seulement des études supplémentaires…
    Des facteurs inconnus ! Alors que la radioactivité est un facteur notoirement cancérigène !
    Au sujet du rapport entre les statistiques et les maladies induites par l’industrie, voir l’article:
    Amiante, nucléaire, pesticides, perturbateurs endocriniens – Pourquoi sommes-nous si mal protégés ?
    Le risque pour les enfants à proximité des centrales nucléaires
    est connu
    Et que fait-on en pratique pour les protéger ?
    On installe une école à deux pas d’un site nucléaire !!!
    Le site Reporterre nous apprend qu’il y a quelques mois a été inauguré en Loir-et-Cher, sur la commune d’Avaray, un nouveau groupe scolaire pour les enfants d’Avaray et de Lestiou, la commune voisine. Il remplace deux écoles primaires existantes datant à peu près de Jules Ferry, et dépassées par les exigences des normes actuelles.
    Voilà une grande première en France : la construction d’un ERP (établissement recevant du public) dans le périmètre rapproché d’une centrale nucléaire, en l’occurrence celle de Saint-Laurent-des-Eaux. Cette centrale possède deux réacteurs de 950 mégawatts en activité, et deux autres en démantèlement. Démantèlement étant en l’occurence un bien grand mot, puisque nulle part n’ont été démantelés jusqu’au bout ces types de réacteurs UNGG (Uranium Naturel Graphite Gaz), rendus tristement célèbres à Tchernobyl.
    A ces INB (installations nucléaires de base) de production s’ajoute une INB de déchets proprement dits : les silos de graphite irradié (2 000 tonnes). A ces 2 000 tonnes on doit ajouter 2 500 tonnes par réacteur arrêté, ce qui fait pour Saint-Laurent 7 000 tonnes de graphite irradié. On sait qu’ils dégagent du tritium qui est un isotope radioactif de l’hydrogène. Que voilà un voisinage idéal pour une école primaire !
    Pourtant la circulaire Borloo du 17 février 2010 recommande d’éviter les constructions sensibles dans les périmètres de dangers des centrales nucléaires, et ce par le biais d’un document précis commandé à l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) régionale, ici celle d’Orléans.
    Voir les détails sur le site de Reporterre

    L’école est située à un peu plus de 2 km de la centrale
    Cliché reporterre

    Derrière le groupe scolaire, à droite, les tours de refroidissement SLB1 et SLB2
    à gauche, les structures carrées cachées derrière les arbres sont les carcasses de SLA1 et SLA2, en cours de « démantèlement » depuis 20 ans ; elles contiennent chacune 2500 t de graphite irradié.

    IPPNW, International Physicians for the Prevention of Nuclear War, Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire
    International : http://www.ippnw.org/
    Europe : http://www.ippnw.eu/
    France : http://amfpgn.org/site/category/qui-sommes-nous/amfpgn-presentation/
    Le 17 Mai 2015
    L’information en français sur Fukushima:
    La revue de presse hebdomadaire de PECTINE
    Les Veilleurs de Fukushima
    le site de l’ACRO
    et bien d’autres que vous trouverez aux adresses ci-dessus
    et dans la colonne de droite de cette page.


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