• Nucléaire et idées fausses

    N'en déplaise aux adorateurs du nucléaire, ce document résume bien la situation en terme de comparaison des énergies.
    Bien entendu, il pourrait être complété par d'autres arguments tels que
    -   Les économies d'énergie, quelles qu'elles soient.
    -   Une étude comparative sérieuse et objective sur les coûts et investissements des différentes énergies.
    -   Et surtout Les problèmes de sécurité liés au nucléaire ( Démantèlement, gestion des déchets, risques d'accidents et catastrophes majeures, etc )
    Même si ce n'est pas flagrant aux yeux du public, le nucléaire est en perte de vitesse, malgré le battage médiatique orchestré par ses promoteurs. Il faut très très vite en sortir pour les raisons précédemment énoncées.
     Gaulois.
        
    http://outilssolaires.com/developpement-durable/planete-danger/nucleaire+a35.html

    Mis à jour le 12/12/2012

    Les promoteurs du nucléaire trompent l'opinion publique avec des déclarations telles que "Les énergies renouvelables ont une production négligeable par rapport au nucléaire" ou "L'énergie nucléaire est en plein développement sur la planète", ou encore "L'Allemagne prétend sortir du nucléaire, mais elle achète l'électricité nucléaire française".
    Dérèglement climatique
    Article(s) à lire avant
    Différentes idées fausses sur le nucléaires
    Les énergies renouvelables produisent beaucoup plus que le nucléaire,

    L'hydroélectricité produit à elle seule plus que le nucléaire dans le monde,
    Les statistiques officielles donnent au nucléaire une importance qu'il n'a pas,
    Le nucléaire ne couvre que 2,5% de la consommation mondiale d'énergie,
    Cette part, déjà très faible, va encore se réduire à l'avenir,
    Depuis 4 ans, l'Allemagne est exportatrice nette d'électricité vers la France.
    Les éléments présentés dans cet article sont basés sur les données officielles et tout particulièrement sur les rapports publiés par l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) et par le Réseau de transport de l'électricité (RTE), filiale d'EDF.
    Autant dire qu'il s'agit d'organismes peu soupçonnables d'activisme antinucléaire…

    Les énergies renouvelables produisent beaucoup plus que le nucléaire

    Répartition de la production d'énergie primaire dans le monde en 2005 d'après le rapport "Key world energy statistics"
    On nous raconte à longueur d’année que la production d'énergie renouvelable serait infime par rapport à celle du nucléaire, or c'est parfaitement faux, on voit bien que les renouvelables atteignent 12,2%, contre 6,3% pour le nucléaire.
    Attention : nous reviendrons plus loin sur la façon de comptabiliser l'énergie qui est utilisée par l'AIEA : elle compte en énergie primaire, ce qui avantage outrageusement le nucléaire. En considérant la consommation mondiale d'énergie au lieu de l'énergie primaire, la différence est en réalité encore plus importante en faveur des énergies renouvelables.

    L'hydroélectricité produit à elle seule plus que le nucléaire

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Productions d'électricité respectives du nucléaire et de l'énergie hydraulique d'après le rapport "Key world energy statistics 2007"

    Le nucléaire a produit 2768 TWh, c'est-à-dire moins que l'hydroélectricité qui a produit 2994 TWh. Cela prouve, si c'était encore nécessaire, que les énergies renouvelables produisent effectivement beaucoup plus que le nucléaire, puisqu'une énergie renouvelable, l'hydroélectricité, produit à elle seule plus que le nucléaire.

    Les statistiques officielles sont trompeuses et surévaluent la place du nucléaire
    A. Energie primaire / Consommation d'énergie (ou énergie finale)
    Nous avons vu que le nucléaire était officiellement estimé à 6,3% de l'énergie mondiale, et l'hydroélectricité à 2,2% seulement... alors que cette dernière produit plus que le nucléaire. Pour arriver à de tels chiffres, les promoteurs du nucléaire utilisent une façon de compter l'énergie qui avantage outrageusement le nucléaire : il s'agit du décompte en énergie "primaire".
    Sans entrer dans des détails complexes, il faut retenir que compter en énergie primaire revient à compter dans la contribution du nucléaire toute l'énergie qui sort d'une centrale. Or, les deux tiers de cette énergie sont de la chaleur rejetée dans l'environnement et donc… définitivement perdue.
    Vous avez sûrement vu les panaches de vapeur d'eau qui s'échappent des tours de refroidissement des centrales. Mais il y a aussi ce que vous ne voyez pas : des milliards de litres d'eau chaude rejetés en continu dans les rivières (où ils causent d'ailleurs de graves dommages écologiques) et dans la mer.
    Quand on compte en énergie primaire, toute cette énergie perdue est quand même prise en compte dans la part du nucléaire comme s’il s’agissait d’une énergie utilisable.
    Il faut également tenir compte d'autres paramètres comme les pertes d'énergie le long des centaines de kilomètres de lignes électriques (du fait de la centralisation extrême de la production nucléaire). Finalement, ce sont au moins les 3/4 de l'énergie primairenucléaire qui sont perdus avant d'arriver chez le consommateur.
    Bien entendu, les instances officielles, quasiment toutes favorables au nucléaire, comptabilisent toujours l'énergie "primaire", afin de faire croire que le nucléaire est plus important – et donc bien moins facile à supprimer – qu'il n'est en réalité.
    Ainsi, en comptant en énergie primaire, le nucléaire représente 42% de l'énergie française (ce que certains, comme M. Sarkozy, arrondissent carrément à 50%). Or, nous venons de le voir, les 3/4 de cette énergie sont perdus dans la nature. En réalité,le nucléaire ne couvre que 17% de la consommation française d'énergie (ou énergie "finale"). On a en effet une meilleure vue de la part du nucléaire en comptabilisant la consommation d'énergie, ou énergie finale.

    B. Le nucléaire ne couvre que 2,5% de la consommation mondiale d'énergie
    Revenons au rapport "Key world energy statistics 2007".

     

     

     

     

     

     

     

    Répartition de la production d'électricité dans le monde et la consommation finale d'énergie
    d'après le rapport "Key world energy statistics 2007"

    Il apparaît très clairement que :
    le nucléaire représente 15,2% de la production mondiale d'électricité.
    l'électricité représente 16,3% de consommation mondiale d'énergie.
    Donc : le nucléaire couvre 15,2% de 16,3% de la consommation mondiale d'énergie, c'est-à-dire exactement 2,48%.
    Arrondissons : le nucléaire ne couvre que 2,5% de la consommation mondiale d'énergie.
     Voici donc la réalité : la planète  est soumise aux dangers extrêmes du nucléaire (risques de catastrophes, prolifération, déchets radioactifs, rejets dans l'environnement, etc) alors que celui-ci n’assure, en contrepartie, que 2,5% de la consommation mondiale d'énergie.
     Autre enseignement : la part de l'atome dans l'énergie mondiale est si faible que, même si cette énergie dégage peu de CO2, sa contribution à la lutte contre le changement climatique est en fin de compte pratiquement nulle, contrairement à ce qui nous est raconté à longueur de temps.
     De même, le nucléaire ne peut constituer une alternative aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Les énergies renouvelables, qui ont un potentiel de développement très élevé, représentent la seule alternative. Tant mieux d'ailleurs, puisque ce sont les seules énergies propres.
    La part du nucléaire dans l'énergie mondiale va encore se réduire à l'avenir
    Il ne se passe pas un jour sans que l'on nous parle d'un supposé "grand retour du nucléaire". Il est vrai que des réacteurs nucléaires sont en construction et que d'autres sont en projet, mais ce n'est pas le signal d'un déploiement du nucléaire sur la planète.
    Au contraire, ce sont les efforts de l'industrie nucléaire pour ne pas disparaître. En effet, d'ici 2025, la moitié des 435 réacteurs en fonctionnement actuellement sur la planète vont fermer, arrivés en fin de vie.
    Même dans le scénario basé sur l'hypothèse que la plupart des centrales nucléaires qui vont fermer seraient remplacées par des nouvelles, le nucléaire restera une énergie marginale sur la planète. Par contre, le risque nucléaire ira en s’aggravant, en particulier du fait du vieillissement des centrales et du fait de la prolifération (accès à l'arme atomique de divers pays, sous couvert de développer le nucléaire dit "civil").
    L'Allemagne exportatrice nette d'électricité
    Depuis 4 ans, l'Allemagne est exportatrice nette d'électricité vers la France,  alors que les promoteurs du nucléaire prétendent souvent que l'Allemagne sort du nucléaire… en achetant l'électricité nucléaire française. Il s'agit d'une contre-vérité dont le seul but est de tenter de dé-crédibiliser le plan de sortie du nucléaire en cours en Allemagne.
    En réalité, depuis 2004, c'est l'Allemagne qui est exportatrice nette d'électricité vers la France. (Nous précisons "nette" car il y a des échanges dans les deux sens. L'important est que la différence est effectivement défavorable à la France, laquelle est bien importatrice d'électricité depuis l'Allemagne.).

    Note sur les émissions de CO2
    La plupart de ces importations ont lieu lorsque fonctionnent les millions de convecteurs électriques installés en France par EDF et l'État français afin de "justifier" la construction des réacteurs nucléaires. Mais, en fin de compte, ce sont les centrales thermiques allemandes – fortement émettrices de CO2 - qui approvisionnent en partie ces convecteurs électriques français. Ces émissions de CO2 devraient donc en toute logique être créditées à la France, et même au nucléaire français. Il apparaît donc que l'industrie nucléaire, outre ses propres tares (risques, déchets radioactifs, rejets dans l'environnement, prolifération), est aussi co-responsable de l'aggravation du réchauffement climatique.

    Record du pic de consommation d'électricité battu chaque année
    Un pic de plus de 100.500 mégawatts (MW) a été mesuré par le gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité RTE à 19 heures le 8 février 2012.

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    Entre marasme atomique et boom des énergies renouvelables au Japon.

    Document de Yves Lenoir qui ne vient pas en contradiction avec l'argumentaire précédent.


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