• Stop Belo Monte

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    Journée d'action internationale 'Stop Belo Monte! 

     Nouveau rassemblement à Paris

    Mardi 10 décembre 2013 - Paris, France
    11h30, siège d'Alstom - 3, av. André Malraux, 92300 Levallois-Perret
    15h00, ambassade du Brésil - 34 cours Albert 1er, 75008 Paris

    Les associations de défense des droits indigènes et d'autres mouvements impliqués dans la lutte contre les grands barrages en Amazonie ont décidé de faire de la prochaine journée mondiale des droits de l'Homme (mardi 10 décembre 2013) une journée d'action internationale, ponctuée de rassemblements et d'opérations sur les réseaux sociaux. Après la journée de mobilisation du 15 novembre dernier à Paris organisée par Planète Amazone, Arrêtons l'Ecocide en Europe, Amazon Watch et Forca e Coragem, autour de la grande militante Antonia Melo (Xingu Vivo Para Sempre), voici une nouvelle occasion pour les militants d'affirmer leur opposition à l'implication d'entreprises européennes dans les projets de grands barrages en Amazonie brésilienne (et ailleurs !) et leur révolte à propos de la dégradation de la situation des peuples indigènes et autochtones riverains du Xingu et d'autres grands fleuves depuis le début de la mandature de la présidente Dilma Rousseff.

    La journée d'action du 15/11/2013 et en particulier le rassemblement citoyen 'Stop Belo Monte!' (quartier de la Défense & ambassade du Brésil) a été un succès. Une douzaine de personnalités politiques de haut niveau (députés et sénateurs) ont soutenu cette initiative consistant à protester et informer devant les tours de GDF-Suez, EDF et Alstom, puis devant l'ambassade du Brésil.

    Alors que la prochaine Coupe du Monde de football au Brésil fait déjà la une des médias, Planète Amazone appelle, avec ses partenaires, à un nouveau rassemblement en région parisienne. Celui-ci se fera, comme le précédent, en deux temps.

    Devant le siège d'Alstom, groupe français décrié de par le monde pour son implication dans des projets nocifs pour les droits de l'Homme et l'environnement et des soupçons répétés de corruption, nous ferons une nouvelle fois part de notre opposition à un modèle de développement brutal, présenté, de façon erronée, comme l'unique alternative d'un monde en expansion. Les grands barrages en sont un symbole criant. En Amazonie, ils sont très nombreux à être actuellement en cours de développement, avec le soutien de groupes internationaux, dont un nombre important d'entreprises européennes. Ils ne sont qu'un prétexte, des chevaux de Troie. Avec ces grands barrages surviennent les mines d'or, de bauxite, le soja, le bétail, les coupes illégales de bois... Rapidement la forêt devient désert de terre rouge. Alors qu'il n'est pas achevé, Belo Monte a déjà complètement bouleversé le fragile équilibre écologique de la région de la Grande Boucle du Xingu, l'une des plus riches en matière de biodiversité, et détruit la vie d'une majorité de riverains.

    Rassemblés devant le siège social d'Alstom, nous demanderons le retrait de ce groupe du projet Belo Monte, et plus largement celui des autres compagnies européennes impliquées : Andritz, Arcadis, Mercedes-Benz, Voith et Siemens. Nous n'oublierons pas GDF-SUEZ, à l'origine de l'étude de faisabilité et des programmes "sociaux" des constructeurs de Belo Monte (à travers le consortium Norte Energia), également fortement impliqué dans le barrage de Jirau, sur le rio Madeira. Nous n'oublierons pas non plus EDF, concepteur du contesté barrage de Petit-Saut en Guyane, générateur de fortes quantités de méthane (un gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le CO2 en potentiel de réchauffement global), qui entrera, en décembre, dans les enchères pour tenter de décrocher le marché du méga-barrage du fleuve Tapajos (au détriment de plusieurs peuples indigènes, dont les Munduruku). Ces deux groupes français étant respectivement détenus à hauteur de 36,7 et 84% par l'Etat, nous demanderons aux responsables politiques qui soutiennent notre démarche de plaider pour qu'ils ne puissent plus être associés à ces projets ou normes environnementales et droits de l'Homme ne sont pas respectés.

    En s'associant à ces grands barrages qui accumulent les violations de droits de l'homme, de ceux des peuples autochtones et dégradent de façon irrémédiable des environnements jusqu'alors préservés, ces grands noms de l'industrie se rendent complices de crimes. S'ils retirent leur participation, ces projets chancelleront.

     


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